Le football international s’est aussi largement inspiré des structures qui existaient dans les sports dits « nobles » tels que le cricket, le tennis, le hockey sur gazon et le rugby. Dans l’Empire britannique, le football ne s’est pas véritablement développé. Ce sport demeure peu populaire en Inde, au Pakistan, en Amérique du Nord, en Australie et en Afrique du Sud. Les colons britanniques permettent au football d’arriver en Afrique du sud dès 1869. 15 ans plus la coupe du Natal est organisée. Il se produit une scission idéologique semblable à celle ayant eu lieu en Angleterre : le football devient populaire dans les quartiers pauvres (appelés en anglais “townships”). Mais il reste impopulaire parmi le membres blancs de la classe sociale aisée. Ses membres préfèrent jouer au rugby, au tennis et au cricket.
Le football a servi lors de la lutte contre la ségrégation raciale en Afrique du sud. En effet, dès avril 1973, une équipe mélangeant blancs et noirs sera un moyen de montrer qu’une cohabitation respectueuses des humains est possible. Les ouvriers anglais vont involontairement propager le football en se déplaçant dans le monde entier pour faire divers travaux dans le bâtiment et le génie civil. Ces ouvriers sportifs montent des équipes et créent des compétitions initialement réservées uniquement aux joueurs britanniques. Puis ces équipes vont accueillir des joueurs locaux. C’est ainsi que le football se diffusera vers 1870 dans des pays tels que l’Uruguay et l’Argentine. Ce sport s’exporte sur la côte Est des États-Unis dès 1884. Ainsi, l’influence de l’empire britannique se diffusera lors de la colonisation, par les armes, par la musique, la peinture, mais également par le sport.